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Moscou: là où tout commence

DSC_0026.JPGTout commence pour nous ici, à Moscou, à la frontière entre l’Europe et l’Asie.

Arrivés non sans une certaine appréhension quant à la situation locale (allions-nous rester enfermés dans des salles climatisées ? le transsibérien pourra-t-il partir ?), ces 5 jours se sont au final déroulés sans encombres. A l’exception de dimanche matin, où nous nous sommes réveillés avec surprise dans un épais nuage de fumée (dissipé en quelques heures, le temps de prendre quelques photos !), l’air s’est avéré tout à fait respirable.

Rien ne nous empêcha donc d’entamer les visites ! Le centre de Moscou, qui concentre les DSC_0160.JPGprincipaux sites touristiques et les quartiers les plus animés autour du Kremlin, est relativement petit ce qui nous a permis de mener nos visites la plupart du temps à pied. Nous n’avions rien préparé en arrivant jeudi dans la capitale, mais le programme des visites sur les 5 jours s’est imposé de lui-même : la Place Rouge, la Cathédrale Basile le Bienheureux, le Kremlin, le Mausolée de Lénine, le Musée national d’Histoire, le monastère de Serguiev Possad. Une véritable immersion dans la grande histoire russe ! Mais notre découverte de Moscou, c’est aussi d’avoir erré dans ses rues aux façades gigantesques, héritages impérissables du communisme, dans ses quartiers chics et clinquants aux enseignes de prestige et aux femmes particulièrement soignées, et dans ses petites rues au style européen où l’on se sent finalement pas très loin de chez soi.

Si l’on devait énumérer ce qui nous a le plus étonné pendant ces quelques jours à Moscou? En vrac: :

  • La démesure de l’héritage architectural communiste nous a particulièrement frappés : des immeubles immenses aux nombres de fenêtres indéfinissables, des stations de métro grandioses, toutes vêtues de marbre, ou encore des anciens bâtiments officiels gigantesques, toujours frappés de la faucille et du marteau, qui semblent immuables et qui rappellent la « grandeur »  de l’URSS  en son temps.
  • L’Union soviétique athée n’a pas maté la ferveur catholique des russes qui semblent particulièrement pratiquants et peuvent se rendre dans un nombre innombrables d’églises à Moscou (une église à chaque coin de rue !).
  • Moscou, bien que chargé d’histoire (souvent passionnante !), ne nous a pas semblé à proprement parler une ville touristique, ou plutôt faite pour attirer les touristes. Des prix exorbitants appliqués aux visiteurs étrangers dans les sites touristiques et parfois même dans les commerces, une barrière de la langue difficilement surmontable (nous avons trouvé très peu de russes parlant anglais, et presque pas de transcription du cyrillique en caractères romains !), ou encore un patrimoine historique vraiment mal valorisé  (quasi-absence d’explications en anglais, ou très sommairement quand on en trouve). Au final, nous avons ressenti une certaine frustration, celle de n’avoir pas appris beaucoup plus que dans nos bons vieux livres d’histoire de lycée (obligés de consulter Wikipedia en rentrant à l’auberge de jeunesse le soir !).
  • Autre étonnement, et avec réflexion peut-être lié à ce qui vient d’être dit, celui de la DSC_0258.JPG(très) apparente richesse de Moscou et de beaucoup de moscovites, comme s’il avait fallu tourner la page, avec une contradiction violente, à 70 ans de communisme. De grosses berlines neuves arpentent les grandes artères du centre de Moscou aux côtés de longues limousines, et la ville ressemble à un vaste chantier de rénovation tant on y voit de travaux, une réponse arrogante à la crise que traverse le pays aujourd’hui. Toutefois, au milieu de tout cela, on y voit des Lada des années 80 (qui ont souvent perdu leur peinture d’origine) et des russes, jeunes ou vieux, qui semblent à peine pouvoir s’offrir un sandwich pour déjeuner dans le centre de la capitale. Le contraste nous a vraiment paru saisissant, d’autant plus lorsque l’on est sorti du centre de Moscou pour aller dans la périphérie proche où tout paraissait subitement vétuste et délabré.

Mais, finalement, 5 jours nous a paru bien peu pour nous imprégner de la culture locale, comprendre les moscovites, et saisir les subtilités de ce que nous avons vu « à la surface ». Tant pis, il est temps de prendre le Transsibérien, la fierté des Tsars, pour se rendre du côté de la Sibérie et du Lac Baikal, bien loin (sûrement en tout point !) de la vie moscovite. C’est parti pour 4 jours de train non stop !

Avant de vous laisser, voici l’album complet de notre séjour à Moscou:

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4 commentaires à Moscou: là où tout commence

  • LOLA

    Euh, ca serait sympa Seb que tu sois aussi dans quelque photo… :) bon voyage!

  • Emilie

    Coucou !
    Sympa votre article. Avec les jolies photos que vous avez prises, ça nous permet d’imaginer un peu votre dépaysement. Bon voyage dans le transsibérien (ça doit être une super expérience !) et à bientôt pour un nouveau récit !
    Bisous.
    Emilie R.

  • Oto

    Hello Seb comment ca va?

    J’ai m’impression que votre voyage commence bien.

    Sinon j’ai voulais aussi te souhaiter un Bonne anniversaire!!!!

    Best wishes!!!!!!

    Keep us posted!!!!

    cheers!!!!

  • Chrsitèle et Flo

    Salut les globe-trotters !!

    Ça fait plaisir de voir que les premiers pas de ce tour du monde se déroulent sans encombre.
    On essaye de vous suivre depuis les bords du Léman.
    Kazuo, prend soin de notre petite zgueguette.

    Bonne continuation.
    ++

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