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19 jours autour de la Mongolie

DSC_1325.JPGLa Mongolie, on l’imaginait avec ses steppes, ses grandes étendues vertes vallonnées, ses chevaux sauvages. Avec ses nomades particulièrement chaleureux aussi, isolés dans leur yourte et vivant en quasi autarcie de leurs troupeaux. Et puis on ne savait pas ce qu’on allait manger pendant ces trois semaines tellement on imaginait le pays vide de tout. On se doutait que ça n’allait pas être terrible.

Après trois semaines à parcourir ce fabuleux pays, on se dit que la Mongolie c’était quelque chose comme ça. Mais on était tellement loin d’en imaginer sa saveur. A quel point la nature et l’espace est au dessus de tout. A quel point ce pays vie profondément ancré dans sa culture nomade. Et à quel point ses paysages sont magnifiques, grandioses, presque tout droits sortis de l’imaginaire.

19 jours à parcourir en 4×4 la Mongolie. 3400 kms parcourus à travers l’Est, le désert de Gobi, et le centre de la Mongolie avec l’incommensurable sensation de liberté, de partir dans une aventure hors de toute civilisation, hors du temps.

Mise en place du périple

La Mongolie ne se visite pas comme n’importe quel pays. Pas de trains, presque pas de transports en commun, pas de routes en asphalte non plus hormis celles qui mènent à la capitale Oulan Bator. Il faut nécessairement une voiture à 4 roues motrices, suffisamment solide pour arpenter des terrains accidentés et traverser des rivières, et un chauffeur capable de s’orienter sans vraiment avoir de points de repères.

Notre chauffeur, c’était Tuul. Un mongol de 61 ans, conducteur de bus à Oulan Bator sous P1040205.JPGl’ère soviétique, et reconverti aux expéditions touristiques dès le début des années 90. Un homme vraiment sympathique, rieur, balbutiant suffisamment de mots d’anglais pour créer des discussions… Et répondre aux multiples questions de Claire sur la vie mongole ! C’était un vrai nostalgique des années socialistes, comme il semble y en avoir beaucoup en Mongolie. « Quand les mongols travaillaient et ne passaient pas leur temps à boire de la vodka » répétait-il.

Notre voiture, un van 4×4 Mitsubishi Chamonix millésime 1996 et 225 000 kms au compteur. Acheté 1 000 USD en Russie dans des conditions que nous n’avions pas bien comprises. Bon, c’était le point noir de notre périple parce que l’on a eu beaucoup, beaucoup de problèmes techniques (parfois même au beau milieu du désert de Gobi !). Mais Tuul, bon mécano, l’a fait fonctionner jusqu’à notre retour à Oulan Bator. C’est l’essentiel !

Notre parcours, nous l’avons conçu nous même à Oulan Bator à partir des échanges que nous avons eu avec d’autres voyageurs, à partir de notre Lonely Planet (seul vrai guide pour découvrir la Mongolie !), et à partir des conseils prodigués par notre chauffeur. Au final, il s’agissait plus de vérifier que le périple tiendrait bien dans les 19 jours impartis, parce que bien sûr nous pouvions le modifier à tout moment, ce que nous avons fait. Les objectifs que nous nous étions fixés étaient les suivants:

  • Découvrir la diversité des paysages mongols
  • Aller à la rencontre des nomades
  • Eviter le plus possible les endroits fréquentés par les touristes

Notre départ, le lundi 30 août au matin. La voiture, chargée d’une tente, de matériel de camping et de vivres achetés à la capitale, était prête à partir.

L’aventure

Ces 19 jours ont quelque chose d’ineffable. Justement parce qu’on en ressort enivré par cette sensation de liberté dans les grands espaces. Nous avons sélectionné les photos pour refléter au maximum ce que nous avons vu, ressenti.

Au final, notre aventure était un mélange assez savoureux de camping sauvage, de rencontres inattendues avec les nomades, de découverte d’endroits stupéfiants.

Quelques anecdotes:

  • nous avons quelques frayeurs (enfin surtout Claire) lorsque nous avons dû traverser en voiture deux grosses rivières sur une petite plateforme en bois tirée par un tracteur ;
  • nous nous perdions fréquemment (Tuul n’avait pas l’habitude d’aller dans des zones peu touristiques) et nous demandions tous les 30 km (soit toutes les heures…) notre chemin à des Yourtes.  Nous avons également dû utiliser le fameux GPS de Kazuo à plusieurs reprises au milieu du Gobi ! ;
  • nous nous sommes perdus dans le Gobi et avons demandé l’hospitalité à une femme qui marchait dans la rue d’un minuscule village, perdu au milieu de nulle part ;
  • nous avons eu bien peur lorsque plusieurs chiens sauvages, quelques yacks et autres animaux se frottaient contre la tente la nuit et émettaient quelques bruits peu réconfortants (avec en fond les hurlements des loups dans la montagne) ;
  • nous avons bien ri lorsque nous avons désespérément essayé de communiquer avec un couple de vieux nomades à partir des dessins de notre fameux guide « G’palémo » (merci l’Adie !) ;
  • nous avons appris à ne pas se formaliser sur les dates de péremption des produits, sur l’absence de toilettes (il faut aussi accepter de ne pas pouvoir se cacher lorsqu’un nous sommes au beau milieu d’une immense plaine…), sur l’absence d’eau courante et parfois de rivières qui nous ont contraint à ne pas se doucher pendant plusieurs jours (5 douches en 19 jours !).

Culture, gastronomie et vie nomade

Nous vous préparons un article dédié à ce sujet.

La Mongolie, on l’imaginait avec ses steppes, ses grandes étendues vertes vallonnées, ses chevaux sauvages. Avec ses nomades particulièrement chaleureux aussi, isolés dans leur yurt et vivant en quasi autarcie de leurs troupeaux. Et puis on ne savait pas ce qu’on allait manger pendant ces trois semaines tellement on imaginait le pays vide de tout. On se doutait que ça n’allait pas être terrible.

Après trois semaines à parcourir ce fabuleux pays, on se dit que la Mongolie c’était quelque chose comme ça. Mais on était tellement loin d’en imaginer sa saveur. A quel point la nature et l’espace est au dessus de tout. A quel point ce pays vie profondément ancré dans sa culture nomade. Et à quel point ses paysages sont magnifiques, grandioses, presque tout droits sortis de l’imaginaire.

19 jours à parcourir en 4×4 la Mongolie. 3400 kms parcourus à travers l’Est, le désert de Gobi, et le centre de la Mongolie avec l’incommensurable sensation de liberté, de partir dans une aventure hors de toute civilisation, hors du temps.

Mise en place du périple

La Mongolie ne se visite pas comme n’importe quel pays. Pas de trains, presque pas de transports en communs, pas de routes en asphalte non plus hormis celles qui mènent à la capitale Oulan Bator. Il faut nécessairement une voiture à 4 roues motrices, suffisamment solide pour arpenter des terrains accidentés et traverser des rivières, et un chauffeur capable de s’orienter sans vraiment avoir de points de repères.

Notre chauffeur, c’était Tuul. Un mongol de 61 ans, conducteur de bus à Oulan Bator sous l’ère soviétique, et reconverti aux expéditions touristiques dès le début des années 90. Un homme vraiment sympathique, rieur, balbutiant suffisamment de mots d’anglais pour créer des discussions… Et répondre aux multiples questions de Claire sur la vie mongole ! C’était un vrai nostalgique des années socialistes, comme il semble y en avoir beaucoup en Mongolie. « Quand les mongols travaillaient et ne passaient pas leur temps à boire de la vodka » répétait-il.

Notre voiture, un van 4×4 Mitsubishi Chamonix millésime 1996 et 225 000 kms au compteur. Acheté 1 000 USD en Russie dans des conditions que nous n’avions pas bien comprises. Bon, c’était le point noir de notre périple parce que l’on a eu beaucoup, beaucoup de problèmes techniques (parfois même au beau milieu du désert de Gobi !). Mais Tuul, bon mécano, l’a fait fonctionner jusqu’à notre retour à Oulan Bator. C’est l’essentiel !

Notre parcours, nous l’avons conçu nous même à Oulan Bator à partir des échanges que nous avons eu avec d’autres voyageurs, à partir de notre Lonely Planet (seul vrai guide pour découvrir la Mongolie !), et à partir des conseils prodigués par notre chauffeur. Au final, il s’agissait plus de vérifier que le périple tiendrait bien dans les 19 jours impartis, parce que bien sûr nous pouvions le modifier à tout moment, ce que nous avons fait. Les objectifs que nous nous étions fixés étaient les suivants :

- Découvrir la diversité des paysages mongols

- Aller à la rencontre des nomades

- Eviter au maximum les endroits trop fréquentés par les touristes

Notre départ, le lundi 30 août au matin. La voiture, chargée d’une tente, de matériel de camping et de vivres achetés à la capitale, était prête à partir.

L’aventure

Ces 19 jours ont quelque chose d’ineffable. Justement parce qu’on en ressort enivré par cette sensation de liberté dans les grands espaces. Nous avons sélectionné les photos pour refléter au maximum ce que nous avons vu, ressenti.

Au final, notre aventure était un mélange assez savoureux de camping sauvage, de rencontres inattendues avec les nomades, de découverte d’endroits stupéfiants.

Quelques anecdotes :

- nous avons eu bien peur (enfin surtout Claire) lorsque nous avons dû traverser deux grosses rivières sur une petite plateforme en bois tirée par un tracteur ;

- nous nous perdions fréquemment (Tuul n’avait pas l’habitude d’aller dans des zones peu touristiques) et nous demandions tous les 30 km (soit toutes les heures…) notre chemin à des Yourtes ; nous avons également dû utiliser le fameux GPS de Kazuo à plusieurs reprises au milieu du Gobi !

- nous nous sommes perdus dans le Gobi et avons demandé l’hospitalité à une femme qui marchait dans la rue d’un minuscule village, perdu au milieu de nulle part ;

- nous avons eu bien peur lorsque plusieurs chiens sauvages, quelques yacks et autres animaux se frottaient contre la tente la nuit et émettaient quelques bruits peu réconfortants (avec en fond les hurlements des loups dans la montagne) ;

- nous avons bien ri lorsque nous avons désespérément essayé de communiquer avec un couple de vieux nomades à partir des dessins de notre fameux guide « G’palémo » (merci l’Adie !) ;

- nous avons appris à ne pas se formaliser sur les dates de péremption des produits, sur l’absence de toilettes (il faut aussi accepter de ne pas pouvoir se cacher lorsqu’un nous sommes au beau milieu d’une immense plaine…), sur l’absence d’eau courante et parfois de rivières qui nous ont contraint à ne pas se doucher pendant plusieurs jours (5 douches en 19 jours !).

Culture, gastronomie et vie nomade

Nous vous préparons un article dédié à ce sujet !

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5 commentaires à 19 jours autour de la Mongolie

  • Florian & Christèle

    Puré que c’est beau !!
    On en prend plein les yeux d’ici, alors vous sur place…
    On vous souhaite tout plein de très bonnes choses! Notamment une petite douche, parce que ça sent les pieds jusqu’ici !
    Bises.

  • Evelyne Givord

    Vite, vite ! continuez votre article qu’on connaisse enfin la suite de votre vie nomade : c’est un truc pour nous rendre accro que de ne pas finir l’histoire mongolienne, comme à la télé, suite à ??????? quoiqu’il en soit, demain j’achète un billet Grenoble/Oulan Bator, je retrouve Tuul , j’achète un GPS et je pars sur vos traces. Tout est très beau, continuez!

    • Thierry Givord

      Si j’ai bien compris, à cause de vous, je suis obligé d’acheter un GPS et ma femme part avec Tuul…. C’est pas gagné
      Bon, c’est vrai que je lui donne raison, c’est magnifique, si elle veut bien, je pars avec elle et Tuul
      Félicitations
      Bisous à tous les deux

  • Emilie

    Salut les jeunes !
    Vos photos sont magnifiques, je veux bien croire que vous ayez eu de belles sensations de liberté ! Ca donne envie depuis ma région parisienne… snif snif !!! Allez, profitez bien de la suite.
    Bises à tous les deux.
    Emilie

  • Jean-Yves

    C’est vrai que la Mongolie doit être un magnifique pays.
    Les gens doivent être très accueillants.
    En lisant vos articles cela donne envie d’aller le visiter.
    On attend la suite avec impatience.

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