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Aotearoa, “Perle au pied du monde”

Wai-O-TapuGrandioses, saisissants, fantastiques, mystérieux, époustouflants… Nous avons du mal à trouver les mots pour décrire les paysages de Nouvelle-Zélande qui sont d’une beauté à couper le souffle.
Montagnes enneigées, lacs turquoises, forêts pluviales, volcans, fiords, dunes de sable, mer émeraude : ce pays possède toutes ces merveilles et plus encore.
Un mois. Nous avions un petit mois pour découvrir « Aotearoa », le « Pays du long nuage blanc » et ce ne fut pas de trop pour parcourir les contrées qui nous attiraient le plus. Nous avons décidé de louer une voiture, pour plus de liberté, et avons opté pour une « Subaru break» qui pouvait se transformer en chambre la nuit venue. Cette alternative était la bienvenue lorsque le temps était trop pluvieux pour planter la tente ou que nous voulions passer inaperçus en faisant du camping sauvage.

Une vingtaine de jours sur l’Île du Sud
Nous entamons notre périple sur l’Ile du Sud qui est réputée pour être la plus belle des deux principales îles néo-zélandaises. Mt CookAprès une brève visite de Christchurch (qui était alors intact), nous partons explorer les baies de « Banks Peninsula » où nous observons un « dauphin Hector », qui joue près des côtes. Nous roulons ensuite jusqu’à la fantastique région des lacs, au centre de l’Ile. Nous garderons en mémoire la formidable couleur turquoise du lac Tekapo, la forme mystérieuse du lac Wanaka et les reflets profonds du lac de Queenstown. La route 80 aussi, sur laquelle on s’arrête mille fois pour admirer la majestueuse vallée du lac Pukaki avant d’arriver au pied Mont Cook.
Après ces quelques jours de « petites » randonnées, nous partons faire un trek d’environ 54km pendant 3,5 jours. Ce parcours, baptisé « Milford Track », est particulièrement connu des amateurs de randonnée : il est réputé pour ses formidables paysages (forêt pluviale, nombreuses cascades qui dévalent les montagnes) et pour ses conditions climatiques qui peuvent tourner à l’exécrable. Nous avons eu un temps particulièrement pluvieux : nous marchions avec de l’eau jusqu’à mi-mollets, voire jusqu’aux genoux, et devions traverser de nombreuses cascades déchainées. Kazuo a adoré. Les 4 jours d’efforts sont finalement récompensés par une vue imprenable sur le « Milford Sound », un magnifique fiord que nous avons pu voir sous le soleil.
Nous regagnons ensuite progressivement le nord de l’Ile du Sud et le Parc National d’Abel Tasman. Après deux jours de randonnées le long de criques de sable blanc et d’une mer émeraude, nous finissons notre parcours dans les « Marlborough Sounds », des collines verdoyantes qui plongent dans une mer scintillante en créant de nombreuses baies aux formes complexes et mystérieuses.

Une dizaine de jours sur l’Ile du Nord
Tongariro Alpine Crossing TrackNous arrivons à Wellington, sur l’Ile du Nord, sous une pluie battante et nous refugions rapidement au musée « Te Papa » qui est une étape incontournable dans la capitale kiwi. Très interactif, ce musée nous présente la faune et la flore locales, la culture Maori, les spécificités sismique du pays, l’art néo-zélandais,… A ne manquer sous aucun prétexte.
Après ce bref interlude urbain, nous repartons dans l’arrière pays pour explorer la région des volcans avec ses paysages lunaires et ses parcs thermaux colorés, et pour nous détendre sur les plages de sable fin de « Coromandel Peninsula ».
C’est avec un pincement au cœur que nous regagnons Auckland, dernière étape de notre formidable périple en Nouvelle-Zélande.

Lors de ce beau voyage, nous avons aimé échanger avec les Néo-zélandais qui sont particulièrement accueillants et très enthousiastes à l’idée d’accueillir la Coupe de Monde de Rugby à l’automne prochain !Rotorua
Nous avons également essayé d’appréhender un peu mieux la culture Maori, qui est assez présente en NZ. Des conflits existent bel et bien entre Maoris et « Pakea » (NZ d’origine européenne) mais d’un point de vue extérieur, les Néo-zélandais semblent fiers de leurs spécificités culturelles, donnent de nombreux noms Maori aux différents lieux, racontent les légendes fondatrices des Maoris, etc. La culture « indigène » semble ici bien mieux intégrée que la culture « aborigène » en Australie, où nous avons perçu un certain ressentiment réciproque.

Enfin, voici pêle-mêle quelques remarques anecdotiques :

  • Il n’est pas rare de voir des habitants se promener ou faire leur course pieds-nus (excepté dans les grandes villes).
  • Vous serez enchantés par la qualité du réseau routier : il y avait lors de notre passage des travaux tous les 20 km pour tout remettre à neuf avant la Coupe du Monde de Rugby.
  • Vous serez abasourdis pas la qualité des infrastructures touristiques : chaque village possède son centre d’information, les pistes de rando ou de vélo sont très bien balisées, il existe d’innombrables toilettes gratuites et propres, etc.
  • Vous ne pouvez venir en NZ sans goûter les délicieux burgers de la chaîne locale « Burger Fuel » et sans boire la boisson locale « L&P » (sorte de limonade).
  • Pour finir, nous devons avouer que nous doutons de l’existence des Kiwis, oiseaux nocturnes emblématiques de la NZ. Nous n’avons pas réussi à en apercevoir et nous nous demandons, comme pour l’ornithorynque en Australie, si cet animal n’est pas un mythe local… :)

Vous l’avez compris, la Nouvelle-Zélande est loin mais mérite sans conteste le voyage. Nous reviendrons.

L’album complet est ici.

“Perle au pied du monde” est tiré d’une chanson de Split Enz de 1981, Six Months in a Leaky Boat, qui contient le passage “Aotearoa, individu sauvage, luisant telle une perle au pied du monde”.

chanson de Split Enz, Six Months in a Leaky Boat, qui contient le passage
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